L’ambiance, les couleurs des ses photos, ses objets immortalisés nous invitent à un voyage dans le temps, dans les années 20 et 30 du siècle dernier. Ses photos nous montrent un moment arrêté mais les sentiments réveillés qu’elles provoquent continuent à vivre en nous, elles nous accompagnent.

Andrea Kiss s’intéresse aux possibilités d’expressions visuelles pendant tout son parcours. Dans son travail, la photo est nécessaire en partie pour les processus de la création, d’autre part elle est un moyen de la création de l’oeuvre finale. Actuellement, elle explore le rapport entre les possibilités de moyens d’expression des beaux-arts et la photographie. Les principaux thèmes de ses oeuvres sont les auto-portraits, les natures mortes et l’intérieur.

Au cours de longues années de son travail de création, elle s’est penchée sur le dessin, l’art du papier et plus précisément sur les possibilités de la gravure du papier. Elle a enseigné pendant des années à l’école et elle a donné des cours particuliers. Le guide principal pour ses élèves tout comme dans sa propre création : il faut que l’évolution technique de la création s’ajuste harmonieusement au processus de la création et au développement de la personnalité.

Auparavant, elle a utilisé la photographie uniquement comme instrument pour préparer des études de photos mais au cours des 4 dernières années, la photographie est devenue son principal moyen d’expression.

Ses photos comme un journal intime accompagnent ses quotidiens en forme d’images. Les titres des images sont courts, elle ne les explique pas. Elle ne veut influencer les spectateurs ni avec le titre, ni avec la description. Elle considèe que le processus de la création et de la contemplation sont un jeu auquel elle invite les spectateurs – ils achèvent l’oeuvre avec leur interprétation.